Vie sur Terre : des limites encore repoussées
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05052009
Vie sur Terre : des limites encore repoussées
Il vit dans les profondeurs et s’appelle Pyrococcus CH1. Derrière ce doux nom se cache un organisme capable de vivre à 100°C et sous une pression équivalente à 1000 atmosphères. Autant dire que peu d’espèces sur la planète en sont capables. Cette archaébactérie a été découverte par une équipe de scientifiques lors d’une mission d’exploration franco-russe, à la recherche de nouvelles sources hydrothermales sous marines.
Les extrêmophiles… un monde toujours plus surprenant
Les recherches menées sur les extrêmophiles, ces espèces qui ont la particularité de vivre dans des conditions extrêmes et mortelles pour la plupart des autres organismes, constituent autant de « mondes à découvrir », tous très prometteurs.
En terme de biodiversité d’abord, ces formes de vie, a priori « inimaginables », montrent que l’inventaire de toutes les espèces vivant sur Terre n’est pas prêt d’être fini.
Les micro-organismes extrêmophiles sont également une illustration des capacités étonnantes d’adaptation du vivant, ce qui renforce l’hypothèse de l’existence de formes de vie sur des planètes dont on pensait que les conditions environnementales ne le permettaient pas.
Les particularités de Pyrococcus CH1
Les microorganismes piézophiles, également appelés barophiles (aimant la pression), constituent un des sous-ensembles des extrêmophiles.
Découverte sur le site « Ashadze »3 situé à 4100 mètres de profondeur, la souche CH1 est le premier organisme hyperthermophile et piézophile obligatoire connu. Cette archaébacterie (voir encadré) vit entre 85 et 105°C, avec un optimum à 98°C. Mais, surtout, elle se divise entre 150 et 1200 bars de pression hydrostatique, 520 bars étant sa pression optimum.
Cette découverte repousse une nouvelle fois les limites physico-chimiques de la vie sur Terre et conforte l’idée de l’existence d’une biosphère hyper-thermophile dans les profondeurs de notre planète.
L’étude de la biomasse souterraine (les micro-organismes découverts dans les sédiments des plaques océaniques au fond de la mer) semble très prometteuse : les sources hydrothermales océaniques profondes offrent en effet aux microorganismes des conditions extrêmes de température, de pression et de composition de fluides.
Quels intérêts pratiques peuvent avoir ces micro organismes ?
Du fait des conditions extrêmes de développement, il s’avère que leurs enzymes sont thermostables et aptes à fonctionner dans des réacteurs sous pression. Il est donc tentant de les utiliser dans des procédés industriels, où certaines étapes requièrent des températures et des pressions élevées, notamment pour l’obtention de produits à forte valeur ajoutée, issus aujourd’hui de la chimie fine.
Source : Ifremer
Les extrêmophiles… un monde toujours plus surprenant
Les recherches menées sur les extrêmophiles, ces espèces qui ont la particularité de vivre dans des conditions extrêmes et mortelles pour la plupart des autres organismes, constituent autant de « mondes à découvrir », tous très prometteurs.
En terme de biodiversité d’abord, ces formes de vie, a priori « inimaginables », montrent que l’inventaire de toutes les espèces vivant sur Terre n’est pas prêt d’être fini.
Les micro-organismes extrêmophiles sont également une illustration des capacités étonnantes d’adaptation du vivant, ce qui renforce l’hypothèse de l’existence de formes de vie sur des planètes dont on pensait que les conditions environnementales ne le permettaient pas.
Les particularités de Pyrococcus CH1
Les microorganismes piézophiles, également appelés barophiles (aimant la pression), constituent un des sous-ensembles des extrêmophiles.
Découverte sur le site « Ashadze »3 situé à 4100 mètres de profondeur, la souche CH1 est le premier organisme hyperthermophile et piézophile obligatoire connu. Cette archaébacterie (voir encadré) vit entre 85 et 105°C, avec un optimum à 98°C. Mais, surtout, elle se divise entre 150 et 1200 bars de pression hydrostatique, 520 bars étant sa pression optimum.
Cette découverte repousse une nouvelle fois les limites physico-chimiques de la vie sur Terre et conforte l’idée de l’existence d’une biosphère hyper-thermophile dans les profondeurs de notre planète.
L’étude de la biomasse souterraine (les micro-organismes découverts dans les sédiments des plaques océaniques au fond de la mer) semble très prometteuse : les sources hydrothermales océaniques profondes offrent en effet aux microorganismes des conditions extrêmes de température, de pression et de composition de fluides.
Quels intérêts pratiques peuvent avoir ces micro organismes ?
Du fait des conditions extrêmes de développement, il s’avère que leurs enzymes sont thermostables et aptes à fonctionner dans des réacteurs sous pression. Il est donc tentant de les utiliser dans des procédés industriels, où certaines étapes requièrent des températures et des pressions élevées, notamment pour l’obtention de produits à forte valeur ajoutée, issus aujourd’hui de la chimie fine.
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